La mission d'information sur le suivi de l'application de la loi du 29 juillet 2019 pour la conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris a présenté son rapport final ce mercredi 16 février. Plus de deux ans après l'incendie du monument, la présidente de cette mission, la députée Brigitte Kuster, et la rapporteure Sophie Mette ont mis un point final à leurs travaux en les présentant devant les députés de la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale. Leur rapport, d'une quarantaine de pages, dresse un état des lieux du chantier de restauration de la cathédrale.
Rappelons que l'Association Restaurons Notre-Dame a été auditionnée par cette mission et a présenté à cette occasion les travaux universitaires et scientifiques réalisés par plusieurs grandes écoles et universités françaises et européennes concernant les charpentes de Notre-Dame de Paris.
Télécharger le rapport complet de la mission parlementaire Notre-Dame :
Revoir l'intégralité de la présentation du rapport final de la mission :
Beau travail qui nous permet de suivre le déroulement des travaux. Des points de friction graves sont cependant relevés :
- utilisation anormale des dons pour payer les salaires de l'Etablissement Public
- la ville de Paris épinglée sur deux points :
- frais de location demandés (22M€) pour l'implantation des bases vie et travaux autour de la cathédrale
- désengagement d'autre part de son don de 50M€ pour la restauration. Ce don est réafffecté aux aménagements du parvis, or ce ré-aménagement était prévu avant le sinistre, dit une des rapporteuses du rapport.
Ces frictions "financières" amèneraient-elles à penser qu'au vu de la générosité des dons, les acteurs publics, l'Etat et la Ville de Paris, chercheraient à minimiser leur engagement…